Il y a longtemps,

Jonathan Livingstone le Goéland,

Etait parti loin, loin là haut,

Chercher les secrets de la lumière et des cieux.

Il avait franchi le mur du son, étincellé par dela les nuages,

Et puis finalement, si haut parmi les êtres lumineux,

Son coeur l'ayant happé, il était revenu au Saint des siens.

Quelques décenies ont passé, et moi même,

J'eu bien été un goéland.

Je suis parti volant vers l'est,

Si loin que j'en arrivais à l'ouest.

La mer était loin.

Dans le désert, sur la terre du rêve, je me laissais emporter

Par la danse des esprits,

Tant y sont passés, grands et petits à longer mon âme.

Krishna lui même décocha les fleches, contre demi dieux et démons

Qui s'interposaient dans nos dessins.

Je ne comprenais rien à tout ça.

Et je ressentais le besoin de revenir.

Dans la tempête spirituelle, j'attrapais un cerf volant,

Qui d’un coup m’avait luit comme une évidence: notre mariage, ma chance.

Et le suivait gaïement avancer dans la trouée claire qu'il avait crée dans les nuages.

J'étais fou, mais j'étais bien.

Je vis même au loin le grand soleil rougeoyant qui embrase les âmes de la vrai mort ceux qui la cherchent en fin.

Longtemps après, revenu parmi les miens,

Installé pres d'un port, au cri des goelands,

Je me rapellais les corbeaux dans le pays me protégeant.

Je n'étais pas goéland, j'étais corbeau biensur !

Et du lointain, je n'avais pas ramené les secrets de la lumière,

Mais ceux de l'Ame et de la mort.

Je suis pourtant comme vous, mes cher amis Goélands,

Du côté de la vie et des volants.